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معلومات إضافية الجنس : عدد المساهمات : 131 نقاط : 231 السٌّمعَة : 2 تاريخ الميلاد : 15/06/1990 تاريخ التسجيل : 10/07/2013 معلومات الاتصال | موضوع: تسونامي بالفرنسية الخميس 25 يوليو 2013 - 22:55 | |
| Tsunami Un tsunami est une onde océanique ou marine provoquée par un mouvement rapide d'un grand volume d'eau (océan ou mer) dont l'origine est le plus souvent l'effet d'un tremblement de terre ou d'une éruption volcanique. Il est associé à la naissance et au déploiement d'une immense vague qui devient déferlante et destructrice au contact des rivages terrestres. Bien que les tsunamis puissent atteindre une vitesse de 700 km/h quand le fond de l'océan est profond, ils sont imperceptibles au large, car leur amplitude y dépasse rarement le mètre pour une période (temps entre deux vagues successives) de plusieurs minutes à plusieurs heures. Ils peuvent toutefois provoquer d'énormes dégâts sur les côtes où ils se manifestent par une baisse du niveau de l'eau et un recul de la mer dans les quelques minutes qui les précèdent et/ou une élévation rapide du niveau des eaux pouvant atteindre 60 mètres provoquant un courant puissant capable de pénétrer profondément à l'intérieur des terres lorsque le relief est propice (plat). Dans certains cas assez rares, le tsunami peut prendre la forme d'une énorme vague déferlante ou, en remontant un fleuve, d'un mascaret extraordinaire. 75 % des tsunamis se produisent dans l'océan Pacifique et la plupart des autres sont observés dans l’océan Indien, en raison de la forte activité tectonique sur le pourtour de ces deux océans. . Tsunami La Grande Vague de Kanagawa, Kanagawa oki nami ura?). Gravure sur bois polychrome par Katsushika Hokusai (vers 1831), Trente-six vues du mont Fuji Le terme tsunami est un mot japonais composé de tsu « port », « gué », et de nami « vague(s) » ; il signifie littéralement « vague portuaire » ou « vague de port ». Elle serait nommée ainsi par les pêcheurs qui, n'ayant rien perçu d'anormal au large, retrouvaient leur ville portuaire ravagée. Le mot intraduisible a été employé en anglais pour la première fois en 1896 par la géographe américaine Eliza Ruhamah Scidmore (en) qui, à la suite d'un voyage au Japon, décrit dans National Geographic Society le séisme de Meiji-Sanriku (en) qui se produit le 15 juin 18962. Il est francisé depuis 1915 par les géographes et journalistes, il prend donc un s au pluriel (des tsunamis). L'emploi véritablement popularisé de ce premier terme scientifique ou à usage restreint date du séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien. À noter que la vague d'Hokusai (présentée ici) ne représente en aucun cas un tsunami, comme il est coutume de l'utiliser en illustration de ces derniers, mais bien une vague scélérate3. Raz-de-marée Dans le composé raz-de-marée, le terme « raz » (ou ras) désigne un courant rapide. C'est un mot d'origine norroise rás4 qui aurait été importé lors de l'établissement de populations anglo-scandinaves en Normandie. Il est attesté en français pour la première fois chez Jean Froissart, à la fin du XIVe siècle au sens de « courant marin violent, qui se fait sentir dans un passage étroit »5. Cependant, son attestation dans la toponymie normande est plus ancienne, ainsi le Raz de Barfleur est il mentionné sous la forme Ras de Catte en 1120 et Cataras en 11496. Le mot anglais race « course » partage la même étymologie et avait autrefois également le sens du mot français7. Il a servi à qualifier différents endroits, outre celui cité plus haut, comme le Raz Blanchard, le Gros-du-Raz, le Raz-de-Bannes ou le Raz de la Percée en Normandie, ainsi que la pointe du Raz en Bretagne (breton Beg-ar-Raz), où le terme normand a été adopté probablement par les marins. L'utilisation du terme marée, un phénomène provoqué par l'attraction de la lune et du soleil, est trompeur car le « raz-de-marée » est provoqué par des événements d'origine terrestre uniquement. L'association avec les marées est en fait une référence à son apparence, comme une hausse extrêmement rapide du niveau de la mer, plutôt que comme une vague séismique géante. Cependant les médias entretiennent la confusion entre ces deux termes8 et font l'association fausse des raz-de-marée avec les marées (le terme raz-de-marée étant passé par ailleurs dans la langue courante en 19159), mêlant même la cause et l'effet dans le terme météotsunami. Ces confusions et imprécisions poussent les scientifiques à abandonner le terme de raz-de-marée et officialiser le
Création, propagation et déferlement Fig. 1 - Vie d'un tsunami : création par un séisme, propagation et déferlement sur les côtes Un tsunami est créé lorsqu'une grande masse d'eau est déplacée. Cela peut être le cas lors d'un séisme important, d'une magnitude de 6,3 (valeur « seuil » d'après les catalogues de tsunamis disponibles : NOA, catalogue de Novossibirsk, etc) ou plus, lorsque le niveau du plancher océanique le long d'une faille s'abaisse ou s'élève brutalement (voir Fig. 1), lors d'un glissement de terrain côtier ou sous-marin, ou lors d'un impact par un astéroïde ou une comète. Un fort séisme ne produit pas nécessairement un tsunami : tout dépend de la manière (vitesse, surface, etc) avec laquelle la topographie sous-marine (bathymétrie) évolue aux alentours de la faille et transmet la déformation à la colonne d'eau sous-jacente. Les mouvements de l'eau provoquent un mouvement de grande longueur d'onde (généralement quelques centaines de kilomètres) et de grande période (quelques minutes dans le cas d'un glissement de terrain à quelques dizaines de minutes dans le cas d'un séisme). Certains tsunamis sont capables de se propager sur des distances de plusieurs milliers de kilomètres et d'atteindre l'ensemble des côtes d'un océan en moins d'une journée. Ces tsunamis de grande étendue sont généralement d'origine tectonique, car les glissements de terrain et les explosions volcaniques produisent généralement des ondes de plus courte longueur d'onde qui se dissipent rapidement : on parlera de dispersion des ondes. Les différentes étapes d'un tsunami. Ce n'est pas principalement la hauteur du tsunami qui fait sa force destructrice, mais la durée de l'élévation du niveau de l'eau et la quantité d'eau déplacée à son passage : si des vagues de plusieurs mètres de hauteur, voire d'une dizaine de mètres, sont légion sur les côtes de l'océan Pacifique, elles ne transportent pas assez d'énergie pour pénétrer profondément à l'intérieur des terres. On peut voir le phénomène sous un autre angle : une vague classique, d'une période d'au plus une minute, n'élève pas le niveau de l'eau suffisamment longtemps pour qu'elle pénètre profondément, tandis que le niveau des eaux s'élève au-dessus de son niveau normal pendant 5 à 30 minutes lors du passage d'un tsunami. e 5 décembre 2011, la NASA annonce que le tsunami issu du séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku était en fait composé de plusieurs vagues — au moins deux — ayant fusionné en haute mer, ce qui a multiplié sa force, validant ainsi une hypothèse émise suite au tsunami du séisme de 1960 de Valdivia12. La grande majorité des tsunamis, dont celui de Tohuku, sont dus à des séismes sur le plancher océanique, le long des zones de subduction. Situées pour la plupart des les océans Pacifique et indien, ces failles représentent le point de collision entre deux plaques tectoniques. Celle portant la croûte océanique, plus dense, plonge sous la plaque continentale, plus légère. Une fosse se forme alors au fond de l'océan. En général, tout se passe en douceur - quelques centimètres par an. Mais, parfois, les plaques se bloquent. Par exemple, quand le sommet d'une montagne sous-marine bute contre le dessous d'un continent. Après plusieurs siècles, la tension accumulée l'emporte sur les forces de frottement. Alors les plaques glissent soudain l'une contre l'autre, provoquant de violentes secousses13. Dangers liés Les dangers liés aux tsunamis sont liés à l'inondation qui en résulte, à la force du courant qu'ils engendrent tant lors du flux que du reflux et à leur capacité à happer les personnes vers le large. Pertes humaines Les victimes emportées par un tsunami peuvent recevoir divers coups par les objets charriés ou être projetées violemment contre des objets terrestres ces coups peuvent être mortels ou provoquer une perte des capacités, perte menant à la noyade. Certaines victimes peuvent aussi être piégées sous les décombres d'habitations. Enfin, le reflux du tsunami est capable d'emmener des personnes au large, où elles dérivent et, sans secours, meurent de noyade d'épuisement ou de soif. Dans les jours et les semaines suivant l'événement, le bilan peut s'alourdir, en particulier dans les pays pauvres. Mais de temps a autres des victimes survivent et restent des jours, des semaines voir des mois sous les décombres. L'après-tsunami peut être plus mortel que la vague elle-même. Les maladies liées à la putréfaction de cadavres, à la contamination de l'eau potable et à la péremption des aliments sont susceptibles de faire leur apparition. La faim peut survenir en cas de destruction des récoltes et des stocks alimentaires. Dégâts Train renversé par le tsunami du 26 décembre 2004 au Sri Lanka. Les tsunamis sont susceptibles de détruire habitations, infrastructures et flore en raison : • du fort courant qui emporte les structures peu ancrées dans le sol (voir la photo ci-contre) ; • de l'inondation qui fragilise les fondations des habitations, parfois déjà atteintes par le tremblement de terre précédant le tsunami ; • de dégradations dues aux chocs d'objets charriés à grande vitesse par la crue. • des pollutions induites par la destruction d'installations dangereuses et de dispersion de toxiques, de pathogènes à partir de ces installations (usines, décharges sous-marines..) ou par dispersion de sédiments pollués (estuaires, ports, en aval d'émissaires industriels, décharges sous-marines ou littorales). Lors du tsunami du 26 décembre 2004, un dépôt de munitions immergées a par exemple été dispersé sur les fonds marins sur de grandes distances. Il existe plusieurs centaines de décharges sous-marines dans le monde, contenant notamment des déchets nucléaires et des déchets militaires ou industriels hautement toxiques. Les récifs coralliens peuvent également être disloqués et mis à mal par le tsunami lui-même et par la turbidité de l'eau qui peut s'ensuivre les semaines suivantes, ainsi que par les polluants (engrais, pesticides..) que l'eau a pu ramener. • Un tsunami ne modifie pas en profondeur le climat • Le tsunami affecte profondément les bandes du littoral mais peu les terres intérieures Prévention La présence d'un système d'alerte permettant d'alerter la population quelques heures avant la survenue d'un tsunami, la sensibilisation des populations côtières aux risques et aux gestes de survie, et la sécurisation de l'habitat permettent de sauver la plupart des vies humaines. Au Japon, habitué à ce genre de catastrophes, les habitants ont pris des précautions systématiques. Ils ont mis en place un système doté d'ordinateurs très performants, système qui peut détecter la formation d'un tsunami, en déduire la hauteur des vagues ainsi que la vitesse de leur propagation et le moment où les vagues atteindront les côtes grâce à l'épicentre et à la magnitude du séisme. Ils transmettent aussi ces données aux pays du Pacifique, même à leurs concurrents, contrairement à la surveillance de l'océan Indien15. Système d'alerte Sécurisation de l'habitat À Hawaï, où le phénomène est fréquent, les règlements d'urbanisme imposent que les constructions proches du rivage soient bâties sur pilotis. À Malé, la capitale des Maldives, une rangée de tétrapodes en béton dépassant de 3 mètres le niveau de la mer est prévue pour diminuer l'impact des tsunamis. Sensibilisation Panneau de prévention des tsunami en Alaska, États-Unis La sensibilisation au phénomène et à ses dangers est également un facteur déterminant pour sauver des vies humaines, car toutes les côtes ne possèdent pas de système d'alarme - les côtes des Océans Atlantique et Indien en sont notamment dépourvues. De plus, certains tsunamis ne peuvent être détectés à temps (tsunamis locaux). Deux indices annonçant la survenue possible d'un tsunami sont à reconnaître et impliquent qu'il faut se rendre en lieu sûr : • retrait rapide et inattendu de la mer, car il annonce la survenue d'un tsunami ; • tremblement de terre, même de faible densité, car il peut s'agir d'un séisme majeur distant provoquant un tsunami. Si l'on est surpris par le tsunami, grimper sur le toit d'une habitation ou la cime d'un arbre solide, tenter de s'accrocher à un objet flottant que le tsunami charrie sont des solutions de dernier recours. En aucun cas, il n'est sûr de revenir auprès des côtes dans les heures suivant le tsunami car celui-ci peut être composé de plusieurs vagues espacées de quelques dizaines de minutes à plusieurs heures. Sources : voir Bibliographie thématique : prévention. Les barrières naturelles Un rapport publié par le PNUE suggère que le tsunami du 26 décembre 2004 a causé moins de dégâts dans les zones où des barrières naturelles, telles que les mangroves, les récifs coralliens ou la végétation côtière, étaient présentes. Une étude japonaise sur ce tsunami au Sri Lanka, établit à l’aide d’une modélisation sur image satellite, les paramètres de résistance côtière en fonction de différentes classes d’arbres16. Fréquence et localisation du phénomène Des tsunamis surviennent quasiment chaque année dans le monde. Les plus violents peuvent changer le cours de l'histoire. Par exemple, des archéologues ont avancé qu'un raz de marée en Méditerranée a ravagé la côte nord de la Crète, il y a un peu plus de 3 500 ans ; ce désastre aurait marqué le début de la décadence de la civilisation minoenne, l'une des plus raffinée de l'Antiquité17. L'historien grec Thucydide fut le premier à établir un lien entre tremblements de terre et tsunamis, au Ve siècle av. J.-C.. Il avait noté que le premier indice d'un raz de marée est souvent le soudain retrait des eaux d'un port, tandis que la mer s'éloigne de la côte18. Au XXe siècle, dix tsunamis par an furent enregistrés, dont un et demi par an a provoqué des dégâts ou des pertes humaines. Sur cette période d'un siècle, sept provoquèrent plus d'un millier de morts, soit moins d'un tous les dix ans. 80 % des tsunamis enregistrés le sont dans l'océan Pacifique ; parmi les huit tsunamis ayant causé plus d'un millier de victimes depuis 1900, seul le tsunami du 26 décembre 2004 n'a pas eu lieu dans l'océan Pacifique.
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معلومات إضافية الجنس : عدد المساهمات : 1854 نقاط : 1147 السٌّمعَة : 1 تاريخ الميلاد : 25/05/1992 تاريخ التسجيل : 15/07/2013 معلومات الاتصال | موضوع: رد: تسونامي بالفرنسية الخميس 25 يوليو 2013 - 23:16 | |
| مشكوووور اخي على الموضوع الرائع وعلى الطرح الاروع تقبل مروري
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معلومات إضافية الجنس : عدد المساهمات : 937 نقاط : 598 السٌّمعَة : 4 تاريخ الميلاد : 10/12/1997 تاريخ التسجيل : 16/07/2013 الموقع : http://www.darisni.com/ معلومات الاتصال | موضوع: رد: تسونامي بالفرنسية السبت 27 يوليو 2013 - 0:14 | |
| بارك الله فيك على الموضوع القيم
في انتظار جديدك القادم ولك مني اجمل تحية عطرة
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معلومات إضافية الجنس : عدد المساهمات : 2119 نقاط : 2129 السٌّمعَة : 7 تاريخ الميلاد : 27/11/1999 تاريخ التسجيل : 03/08/2013 الموقع : algeria معلومات الاتصال | موضوع: رد: تسونامي بالفرنسية السبت 7 سبتمبر 2013 - 1:32 | |
| طرح قيـم و مفيد بارك الله فيك على الموضوع الجميل |
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